Si Gecina montre la voie, la féminisation des grandes entreprises est encore à la peine

La vertu par l’exemple. Ce jeudi matin, Emmanuel Macron a rendu visite à la société Gecina, une société foncière qui occupe, depuis deux ans, la première place du palmarès de la féminisation des grandes entreprises. Challenges est le partenaire de ce classement, réalisé par le cabinet Ethics & Boards pour le Secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes. «Il est indispensable d’être dur avec ceux qui ne font pas les choses, mais aussi de mettre en lumière les bons exemples», a souligné le président de la République, qui était entouré du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, de la ministre du Travail, Nicole Pénicaud, et de la secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa.Un peu plus tôt ce matin, la secrétaire d’Etat avait annoncé la création d’une «task force» public-privé pour favoriser l’égalité professionnelle, co-présidée par Bruno Le Maire et par elle-même. Tous présents ce matin, Sophie Bellon (Sodexo), Antoine Arnault (LVMH), Chrystel Heydemann (Schneider Electric France) feront partie de ce groupe de travail. De même que Bernard Michel, le président de Gecina, pour qui «la mixité et la diversité améliorent les performances de l’entreprises».Car le palmarès 2017 de la féminisation, que Challenges avait publié en novembre dernier, montre que malgré certaines progressions, on est encore loin du compte. «Si l’on peut se féliciter de la bonne application de la loi Copé-Zimmermann fixant des quotas, avec une moyenne de 42% de femmes dans les conseils d’administration ou de surveillance, on constate un ralentissement de la féminisation dans les instances exécutives», constate Floriane de Saint-Pierre, présidente d’Ethics & Boards.
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