
16/05/25
Une mission symbolique confiée au gendarme des marchés
Le choix de confier ce rôle à l’AMF n’est pas anodin. Il traduit la volonté claire du législateur d’inscrire la parité comme un enjeu de gouvernance, mais aussi de performance économique. La Présidente de l’AMF ne s’y est pas trompée en affirmant que « compte tenu de son impact sur la performance des entreprises, la mixité des instances dirigeantes est un sujet fondamental pour les investisseurs et les actionnaires ».Cependant, le champ d’application de cette nouvelle compétence est plus limité que celui issu de la loi Copé-Zimmermann de 2011, qui s’applique à toutes les sociétés cotées. La surveillance de l’AMF ne concernera que celles qui emploient au moins 250 salariés et présentent un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan supérieur à 43 millions.
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