Les critères climat des rémunérations doivent être alignés avec l’objectif 2030

Désormais 88% des entreprises du SBF 120, contre 80% l’an dernier, ont mis en place au moins un objectif environnemental dans un élément de la rémunération de leur dirigeant. «Une progression continue encourageante, se félicite Floriane de Saint-Pierre, fondatrice d’Ethics & Boards. Elle est due à un vrai travail des comités de rémunération. Tout l’écosystème doit être mobilisé pour que les dirigeants poursuivent ce chemin. Notamment les investisseurs doivent soutenir l’inclusion de ces critères extra-financiers, en particulier climat, dans les rémunérations. Or, ce n’est pas la tendance actuelle des grands fonds américains.» Néanmoins, une nouvelle étape a été franchie. Plus de la moitié des sociétés (53% contre 43% en 2022) appliquent un critère climat dans le bonus annuel et dans la rémunération de long terme. Dans le détail, 77% (contre 68%) ont un objectif dans la rémunération de court terme et 68% (contre 63%) dans celle de long terme. Autre progrès, 54% des sociétés (45% en 2022) utilisent un critère climat quantitatif dans la rémunération de long terme, et 44% (contre 36% en 2022) dans le bonus annuel.
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