Direction générale : même au plus haut niveau, les stéréotypes pèsent encore sur la carrière des femmes

Si Delphine Ernotte Cunci vient d'être reconduite à la tête de France Télévisions, que l'ex-ministre des Armées Florence Parly. succédera, le 4 juin, à Anne-Marie Couderc à la présidence d'Air France KLM et que Marguerite Bérard, un temps successeure potentielle de Jean-Laurent Bonnafé chez BNP Paribas, vient de rebondir à la tête de la banque néerlandais ABN Amro, la salve de nominations qui s'amorce au sommet d'entreprises privées et publiques et les castings qui les précèdent donnent peu de chances aux candidatures féminines.La guerre de succession ouverte à la tête du Crédit Agricole n'en a sérieusement envisagé aucune. Le nom de l'ex-Premier ministre Jean Castex revient avec insistance quand il est question de succéder à Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, et l'Elysée vient d'arbitrer en faveur d'Olivier Sichel pour la direction générale de la Caisse des Dépôts.La sous-représentation des femmes au sommet persiste. Dans le secteur privé - scruté par McKinsey, le collectif Sista avec le BCG, l'Observatoire Skema, le Baromètre Ifa/Ethics & Boards - comme dans le public qui, dixit l'ex-président de la République François Hollande, « devrait davantage en nommer pour envoyer un signal fort au secteur privé ».

Seulement 20 femmes, numéro un

Rappelons qu'au sein de l'indice SBF 120 seules 20 femmes sont présidentes, directrices générales ou PDG. Plus largement, pour féminiser les instances dirigeantes d'entreprises de plus de 1.000 salariés à hauteur de 30 %, conformément à la loi Rixain, il resterait à nommer entre 38 et 49 femmes au sein du CAC 40, et entre 122 et 155, dans le cadre du SBF 120, selon le dernier Baromètre IFA-Ethics & Boards (l'augmentation de la taille des comex y contribuant notamment).
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