03/05/13
En 2012, la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 a diminué de 8,2%. À l’aide des documents de référence publiés par les sociétés avant leur assemblée générale et les informations données par l’observatoire international de la gouvernance, Ethics & Boards, Le Revenu va plus loin et publie le détail de leur rémunération. Le palmarès établi par notre hebdomadaire tient compte de tous les éléments de rémunération des dirigeants : salaire fixe, au titre de l’exercice 2012, rémunération variable, elle aussi au titre de 2012, et évaluation théorique, à l’aide du modèle Black & Scholes, des options (stocks-options) et actions de performance. Le total de la rémunération inclut aussi les jetons de présence et autres rémunérations exceptionnelles.
La comparaison de l’évolution de ces rémunérations avec l’évolution du cours de Bourse, l’an dernier, donne une indication partielle mais significative, de la légitimité de salaires dont le niveau absolu peut surprendre. Mais, quand le marché sanctionne, ou au contraire, fait bondir, dans une seule année, la valeur totale d’une société cotée, l’actionnaire comprend que certains de ces dirigeants n’ont pas démérité. Toute peine et talent méritent salaire, bien entendu en rapport avec le niveau de responsabilités qu’induisent de tels postes de dirigeants.
Extrait du palmarès du Revenu :
Bernard Arnault (LVMH) : 9,49 millions d’euros (-12,3%). Cours de Bourse : +27%
Jean-Paul Agon (L’Oréal) : 7,82 millions d’euros (+1,9%). Cours de Bourse : +30%
Chris Viehbacher (Sanofi) : 7,49 millions d’euros (+4,9%). Cours de Bourse : +26%
Franck Riboud (Danone) : 5,42 millions d’euros (-10,6%). Cours de Bourse : +3%
Christophe de Margerie (Total) : 4,91 millions d’euros (+17,6%). Cours de Bourse : -1%
Maurice Lévy (Publicis) : 4,8 millions d’euros (-13,7%). Cours de Bourse : +27%.
Thierry Pilenko (Technip) : 4,79 millions d’euros (+21,5%). Cours de Bourse : +20%
Henri de Castries (Axa) : 4,75 millions d’euros (+6,8%). Cours de Bourse : +33%.
Article complet sur Le revenu : Le salaire des dirigeants au crible