Ethics & Boards, Une Base De Données Pour Mesurer La Gouvernance Moderne

Le gouvernement s’apprête ainsi à porter sur les fronts baptismaux une nouvelle loi Entreprise qu’il souhaite ambitieuse et exemplaire, si l’on croit sa détermination à modifier les articles 1833 et 1835 du Code civil sur les questions controversées d’intérêt social et de raison d’être de l’entreprise.De son côté, le tandem Nicole Notat – Jean-Dominique Sénard a remis en mars son rapport sur « L’entreprise, objet d’intérêt collectif », qui livre un état des lieux sur l’entreprise aussi exhaustif que remarquable.De sorte qu’il n’a jamais été autant question en France d’entreprise et de gouvernance d’entreprise que ces derniers mois. Dans ce contexte sans précédent, l’engagement actionnarial, la gouvernance des entreprises, notamment les assemblées générales annuelles, prennent une ampleur toute particulière.Sans grande surprise, la question de la rémunération des dirigeants semble occuper une fois de plus le devant de la scène des assemblées générales 2018.Pourtant, de nombreux autres sujets auraient mérité d’être portés par les actionnaires, notamment la politique d’allocation des dividendes, dont s’est saisie l’ONG Oxfam dans une étude controversée « CAC 40 des profits sans partage », la question du cumul de mandats, la manière dont les conseils se saisissent du risque cyber, la présence d’administrateurs issus du monde du digital ou encore, l’âge des membres des conseils d’administrateur et de surveillance.Ainsi, et pour ne saisir qu’un élément de gouvernance parmi tant d’autres, Ethics & Boards, première base de données en matière de gouvernance en Europe, apporte un éclairage riche d’enseignements sur la question, en apparence convenue, de l’âge des membres des conseils d’administration et de surveillance.
Lire la suite de l'article sur Forbes
Your Internet Explorer version is outdated. Upgrade it, or download Google Chrome for a better experience.