Floriane de Saint-Pierre : « Il fallait passer par des quotas pour faire bouger les choses ! »

Quel bilan tirez-vous de l'application de la loi Copé-Zimmermann ? 

En 2010, 12 % de femmes siégeaient dans les conseils des 120 plus grandes sociétés cotées en France. Dix ans après, ce ratio atteint 46 % ! En quelques années, la France est devenue la première des grandes économies mondiales en termes de mixité de ses conseils d’administration. J’ajoute que cette loi a eu aussi un impact positif sur la féminisation des instances dirigeantes. Les comités de direction, qui comptaient moins de 10 % de femmes avant la loi, en comptent près de 25 % aujourd’hui.


La parité est-elle plus difficile à atteindre pour les entreprises familiales ? 

Les sociétés familiales en France ont été très majoritairement exemplaires quant à la place des femmes dans leurs conseils d’administration. C’est le résultat d’une étude que nous avons réalisé avec l’Institut français des administrateurs. Les femmes prennent aussi fréquemment la tête des conseils. Ce fut le cas, par le passé, d’Elisabeth Badinter chez Publicis, de Dominique Hériard Dubreuil chez Rémy Cointreau, Danièle Ricard succédant à son époux à la tête du conseil de Pernod Ricard, et encore aujourd’hui de Sophie Bellon, la présidente de Sodexo.
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